(Agamemnon, Roi de Thebes à sacrifié sa fille aînée dans le but de s'attirer la faveur des dieux. Sa femme, aveuglée par la douleur à assassiné son mari pour venger sa fille. Seulement, la cadette, Electre très proche du défunt roi, se retrouve elle aussi envahie de la noirceur d'un cœur meurtri avec pour seul ambition, le retour de son frère Oreste afin de tuer sa mère à son tour... )
Ce cri, maintes et maintes fois refoulé,
ne peut se taire à présent.
Ignorant la faille chaque jour plus profonde
qu’il crée,
le silence réponds à mon appel de douleur.
Plus de peur qui dicte la loi du silence.
Assez de larme insonores veines dans leur détresse.
Et si par trop de de colère et d’éclat,
ma voix venait à se briser,
le silence ne régnera point.
Nourries par les coups incessant qui m'habitent,
mes mains parleront pour mon coeur.
Mes mains, ce matin rougie par l’ardeur de la nuit,
seront ce soir rougies des déchirures de ma chair.
Arrachées de mes os contre les portes de pierre
porte qui jadis m'abritaient.
Je suis brisée...
Une fissure dans ce palais de marbre,
pourpre du sang déja versé, de ma soeur, de mon père.
Pourpre du sang qui afflux,
dans les veines des meurtriers que nous sommes...
Pourpre du sang qui coulera lac de vengance,
venant rougir la peau si blanche,
de celle qui impunément mon père à tué.
Assez d’attendre un retour inespéré.
Lasse de chercher son visage dans ceux des étrangers...
Un jour, Un dernier Oreste, j’attendrai.
Un jour, Un dernier Oreste, j’attendrai.
Et si celui qui devait venger le sang versé,
reste lui aussi silencieux,
Alors c’est moi qui de mes mains tremblantes de fermeté,
vais porter la lame vengeresse,
au cou de celle qui fut pour moi figure de tendresse...
Vagabonde...
C'est vraiment magnifique ce que tu écris :-)
RépondreSupprimerMerci beaucoup ;-)
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